Jillian Reichlin suit une formation de designer industriel à l’ECAL. Cette formation dans le milieu du design lui a permis d’adopter un autre regard sur la photographie et de se poser des questions sur la légitimité de l’image à l’heure où nous en sommes submergés. La question de l’intemporalité et de la durabilité lui est chère. Le noir et blanc et le choix rigoureux du support photographique répondant en partie à cet intérêt.
Gregory Neffati est étudiant en ingénierie à la HEIG-VD en énergétique du bâtiment . Cherchant à perfectionner la compréhension technique de la discipline, il souhaite mettre en lumière la beauté des environnements qui l’entourent, étant à la recherche de détails singuliers qui permettent à une scène de prendre tout son sens. Il s’essaie également à l’astrophotographie, discipline exigeante, nécessitant de lourds traitements en post-production.
Blackpuddle naît alors de l’association de l’esprit vif et créatif de Jillian Reichlin et de la maîtrise technique et de la curiosité de Gregory Neffati. Leurs chemins se sont croisés lors de leur passage au Gymnase de Marcelin, puis au fil des années, leur soif de découverte et leur passion pour la photographie les poussa à collaborer et aiguiser une sensibilité commune. Premièrement dans le cadre d’explorations urbaines, mettant en scène des architectures désolées et laissées à l’abandon, évoluant ensuite vers de l’architecture plus classique, leur œil s’aiguisa et naquit leur première série Lignes concrètes.
Nous sommes deux photographes en quête de sensibilité. C’est à travers des clichés aux teintes lumineuses s’entremêlant avec des nuances ténébreuses que nous souhaitons transmettre des émotions et des sensations transcendant le réel. Le monde qui nous entoure nous a permis d’éprouver une profonde dilection pour cet art qui nous est cher.
Nous formons un binôme symbiotique partageant des idées complémentaires dans le but de créer un univers authentique.
Nous captons les détails qui importent. Au quotidien nous sommes confrontés au monde extérieur, mais prenons-nous seulement le temps de l’observer et de l’admirer ? D’en extraire l’essence même et d’en faire sortir le beau, le lumineux, le sombre et l’émouvant ?